Laura Spozio s’est formée en Photographie (Centre d’enseignement professionnel de Vevey), puis en Arts visuels (bachelor et master à la HEAD – Genève). Depuis 2017, elle travaille au sein du programme de recherche pluridisciplinaire ACTION, porté par la Haute école des Arts de la scène de Lausanne (HES-SO), et plus récemment, pour la commission art public du Fonds municipal d’art contemporain de Genève, ainsi que pour des jurys de bachelor en [Inter]action (HEAD). Enfin, elle collabore régulièrement avec des compagnies de théâtre contemporain (Cies Yan Duyvendak, Sturmfrei, Hyena).
Ses recherches s’articulent dans l’intervalle d’une pratique audiovisuelle expérimentale, l’exercice d’actions discrètes dans l’espace public, et la réalisation d’installations. Avec L’antidiscours de la méthode (chap. 1 & 2), série d’interventions performatives développées notamment lors de résidences à TOPIC (2018) et à La Becque (2020), l’artiste pointe une lecture possible des rapports entre savoirs scientifiques et individus. Certaines de ses vidéos ont été présentées à la Villa Dutoit (2018) et à la galerie LIYH (2019). L’artiste infiltre également des contextes donnés de la vie quotidienne. Elle a ainsi proposé le cadre d’une fête à la galerie Duplex, pour le projet Retours de piste, carte blanche de Marie-Eve Knoerle pour le programme Walk on the Public Site de .perf (2018). Enfin, au sein du groupe APE, elle intervient, sur le mode du parasitage dans différents événements, autour d’une petite structure mobile. Cette structure forme un point central, générateur d’une série de rencontres qui favorisent l’échange de compétences et le troc. Le groupe a été invité par Noah Stoltz, pour l’exposition La Ruche et la Valise à la Villa Bernasconi (2017), et par Piano Nobile pour Amazonie, une intervention à la Biennale Interstellaire des espaces d’art de Genève.