Ayesha Hameed vit à Londres. Depuis 2014, son projet en plusieurs chapitres « Black Atlantis » considère l’Atlantique noir et ses rémanences dans la migration en mer contemporaine illégalisée, dans les environnements océaniques, à travers les dancefloors et soundsystems afrofuturistes ou encore dans l’espace. Par le biais de vidéos, d’essais audio et de conférences-performances, l’artiste réfléchit à la manière dont le son, l’image, l’eau, la violence et l’histoire peuvent se penser en tant qu’éléments d’une archive active tandis que le voyage dans le temps s’inscrirait dans une méthodologie historique. Elle a récemment exposé dans le cadre des Biennales de Liverpool (2021), de Göteborg (2019), de Lubumbashi (2019) et de Dakar (2018). Elle est co-éditrice de Futures and Fictions (Repeater, 2017) et co-autrice de Visual Cultures as Time Travel (Sternberg/MIT à paraître en 2021). Après avoir été chercheuse associée au département de Forensic Architecture, elle codirige actuellement le programme de doctorat en cultures visuelles de Goldsmiths à Londres.