Craft practices and experimentation in graphic design at the HEAD–Genève
Abstract
Florence Marguerat carried out a survey of alumni and teachers of the HEAD’s Visual Communication department to discuss the revival of craft practices in design at a time when digital technology is playing an increasingly important role in the creative professions, raising questions about the impact of artificial intelligence.
Text
Le numérique prend de plus en plus de place dans les métiers de création et l’on s’interroge sur l’impact des intelligences artificielles. Parallèlement, on observe un renouveau des pratiques artisanales dans le design, avec des créations qui réhabilitent l’importance de la main1 et remettent au goût du jour des valeurs déjà prônées à la fin du XIXème siècle par le mouvement Arts & Crafts. Des disciplines telles que le design d’objets, l’architecture ou encore la mode allient ainsi de manière fructueuse tradition et innovation en mettant à l’honneur de nouvelles formes d’artisanat2, à travers des démarches post-industrielles, des modes de production et des choix de matériaux repensés à l’aune de la durabilité. La tendance est moins marquée dans le design graphique, où l’ordinateur reste central pour des raisons d’efficience notamment, mais certaines réalisations font écho à ce que l’on observe dans d’autres secteurs du design3.
C’est dans ce contexte que j’ai souhaité interroger quelques alumnae du département de Communication Visuelle de la HEAD, dont les récents projets de Bachelor témoignent chacun à leur manière d’une sensibilité artisanale. J’ai également recueilli les points de vue de plusieurs enseignant·es et designers graphiques du département, afin de mieux comprendre les dynamiques à l’origine de ces réalisations et d’envisager la place de ces démarches dans le paysage actuel du design graphique. Les motivations des ex-étudiant·es sont variées et leurs approches diffèrent, mais ils·elles partagent tous·tes le même désir de sortir d’une routine et d’expérimenter en s’écartant des processus digitaux bien établis.
Esthétique innovante et durabilité
Après avoir enquêté dans le cadre de son mémoire théorique sur les possibilités de produire un graphisme innovant tout en favorisant une pratique durable du métier4, Léa Rinn a ensuite basé son projet pratique de Bachelor sur l’exploration de la cellulose de kombucha5, en se lançant au printemps 2024 dans une expérimentation à l’issue inconnue6. Allait-elle réussir à faire pousser suffisamment de feuilles de cellulose ? Comment allait-elle mener à bien une réalisation graphique à partir de celles-ci ? Son matériau serait-il le support ou le sujet de son projet ? Ces questions ont jalonné les semaines durant lesquelles cette étudiante a veillé sur ses levures et bactéries, photographiant régulièrement leur développement avant d’effectuer des tests d’impression et de gravure pour éprouver leur potentiel graphique. Autant dire que sa pratique était éloignée d’un processus standard de design graphique, où l’on manipule plus couramment des concepts et des formes à l’aide des logiciels de la suite Adobe. A la suite de ces étapes de travail artisanales, elle a réalisé (avec le logiciel InDesign) l’ouvrage Bacterian Format. Celui-ci fait office de guide d’utilisation du kombucha et propose une exploration visuelle de ce bio-matériau. Le jury de Bachelor a salué les qualités formelles autant que la démarche exploratoire de ce travail graphique et photographique qui a remporté le prix de la Fondation Bea pour jeunes artistes.
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Léa Rinn se dit enrichie par ce que son projet lui a appris en termes d’expérimentation et de collaboration7. Elle explique aussi que le temps long inhérent à son processus de travail lui a ouvert un espace de réflexion précieux. Son témoignage rejoint celui de la graphiste genevoise Maurane Zaugg qui, dans le cadre d’une table ronde organisée en octobre 2023 à la Bibliothèque de Genève, expliquait dans quel état d’esprit elle avait créé une affiche sur le thème du travail :
« Je me questionne sur la notion d’efficacité et j’ai profité de cette invitation pour prendre tout mon temps pour créer le mot “work” avec des perles à repasser. C’était un travail long et fastidieux mais intéressant, car cette action répétitive m’a permis de penser, de réfléchir, d’écouter des podcasts ; il s’agissait d’un temps possible pour un éveil intellectuel. Dans cette répétition, il y avait aussi de petites différences propres au travail manuel »8.
Vues sous cet angle, les pratiques analogiques offrent une forme d’échappatoire à la vitesse et à l’automatisation, souvent perçues comme sources de stress par des graphistes qui évoquent également le formatage créatif et esthétique imposé par les logiciels de création, particulièrement depuis l’apparition des templates et des menus préconfigurés ; une situation que décrit bien le chercheur à la HEAD Anthony Masure, dans un article consacré aux interfaces graphiques et aux intelligences artificielles : « Le revers de cette visée [accélérer et automatiser des processus définis] est que le métier de designer, pris dans cette quête d’efficience, se mécanise et perd de son sens historique, puisque l’inventivité et la capacité à interroger un contexte passent au second plan »9.
Un rapport sensoriel à la création
Spécialiste des questions du « faire »10, l’anthropologue britannique Tim Ingold expliquait lors d’une conférence au printemps dernier :
« Avec l’essor de la technologie numérique, le travail de la main a été transféré au bout des doigts. Mais s’ils servent de médiateurs à la transmission d’informations dans un monde virtuel d’intelligence artificielle, ces doigts n’ont aucune prise sur le monde réel des forces et des matériaux. Ils ne peuvent pas sentir ses textures de surface, ni s’entrelacer les uns avec les autres, s’enrouler autour des objets, presser, saisir, tenir ou porter »11.
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Dans un même état d’esprit, Elsa Hoover a fabriqué du papier à partir de végétaux qu’elle a appris à traiter de A à Z pour son projet de Bachelor en juin 2023. Outre son désir de s’initier à la production d’un matériau utilisé au quotidien dans une attitude durable (moins d’eau, moins de produits toxiques), elle souhaitait également retrouver une activité plus authentique :
« J’avais envie de quelque chose d’artisanal, où j’utilise mes mains. Pour moi, le graphisme et l’art sont sensoriels. Quand je travaille de manière digitale, mes yeux sont très stimulés, mais le reste de mon corps est amorphe. Quand je fabrique du papier, tout mon corps travaille, cela active d’autre sens, l’odorat, le toucher et cela fait partie du processus »12.
Pour autant, elle concède qu’une démarche totalement analogique reste difficile à envisager dans un cadre professionnel et ajoute que l’ordinateur reste très important pour elle, même si elle trouve cet outil assez froid.
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Trouver un nouveau souffle
Après sept ans de formation en design graphique (CFC + Bachelor), Fanny Alvarez ressentait un certain épuisement devant l’écran et souhaitait explorer d’autres voies pour trouver un nouveau souffle. Elle s’est ainsi lancée à l’automne 2022 dans un mémoire de Bachelor intitulé L’utilisation de techniques manuelles pour retrouver un équilibre en tant que graphiste. Dans ce cadre, elle a interrogé plusieurs designers graphiques dont la production témoignait de cette sensibilité13, observant que le contact avec la matière dans un travail analogique semblait favoriser un épanouissement personnel et professionnel, tout en produisant un rendu plus « sensible, chaleureux et humain »14. Toutefois, à l’issue de sa recherche elle a établi un constat nuancé : « J’ai également compris grâce à ce projet, qu’il ne s’agit pas de favoriser ces approches au détriment d’une pratique digitale, mais plutôt de trouver un équilibre entre ces deux techniques ».15
Pour le projet pratique, elle s’est ensuite associée à Loraine Friedli, laquelle avait rédigé un mémoire sur les notions de liberté et de contraintes dans le design graphique, explorant notamment la dualité entre pratiques manuelles et digitales. Ensemble elles ont développé un projet avec l’intention d’expérimenter un maximum de techniques analogiques, en se tenant le plus longtemps possible éloignées de leurs ordinateurs. En juin 2023, elles ont présenté le journal Amorces (réalisé à l’ordinateur), archive de leurs « explorations formelles émanant de protocoles singuliers, décalés et à contre-courant d’une ère productiviste et digitale »16. Avec le recul, elles gardent de cette aventure un état d’esprit et des valeurs qu’elles souhaitent préserver dans leur pratique professionnelle, même si elles constatent que ce n’est pas évident : « Tout est constamment dans l’urgence et on nous demande beaucoup d’animations et de produits digitaux à développer rapidement pour les réseaux sociaux »17.
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Issue de la même volée, Jordane Vincenzi a consacré son mémoire à l’upcycling dans le design18, avant de développer un projet d’identité visuelle fondé sur la durabilité pour un espace de création dédié à l’économie circulaire. Elle évoque également le plaisir de travailler à la main, le rapport particulier au temps dans la création et explique que ce projet a renforcé sa sensibilité pour l’écologie et la durabilité, des valeurs qu’elle tente de défendre dans un monde professionnel qui n’y est pas toujours réceptif.
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Chacune de ces diplômées de la HEAD revient sur l’importance de l’école comme espace d’expérimentation, notamment à travers l’apprentissage de techniques artisanales telles que la sérigraphie, la risographie ou encore la reliure. Loraine Friedli raconte aussi le déclic qui s’est produit pour elle lors d’un atelier donné par le designer graphique Karl Nawrot ; la méthodologie mise en place par ce dernier lui a permis de prendre conscience qu’elle pouvait produire un graphisme actuel en suivant un processus manuel, sans pour autant tomber dans une esthétique datée : « Mes études ont été un frein pour cela, avec des règles très fortes, notamment en CFC ; parfois j’ai envie de faire quelque chose de plus brut, mais j’ai encore de la peine à oser le faire »19.
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Favoriser l’expérimentation
Quels regards portent les enseignant·es du département de Communication Visuelle sur ces démarches ? Cet engouement pour des pratiques artisanales est-il le signe d’une tendance plus générale dans le domaine ? Un écho à ce qui se passe dans d’autres disciplines du design ? A la tête du département, Dimitri Broquard observe que l’intérêt pour le craft n’est pas nouveau, mais que les projets évoqués ici présentent l’intérêt de lier la questiondes procédés analogiques à des enjeux actuels comme la durabilité. Adepte du « penser par le faire », il a notamment fait de la typographie au plomb un apprentissage technique fondamental pour les étudiant·es de première année (BA) : « Quand on travaille au plomb, on apprend et on comprend mieux l’histoire et l’évolution de la typographie »20.
Cécile Nanjoud et Roger Gaillard animent un atelier de composition en première année (BA), au sein duquel les étudiant-e-s doivent réaliser une affiche au format mondial entièrement à la main et à l’échelle 1 :1. Cet exercice vise à développer un vocabulaire formel tout en prenant conscience des notions d’échelle et de temps. Ce mode de création entièrement manuel a également pour objectif d’empêcher les étudiant-e-s de limiter leurs expérimentations à de simples variations graphiques, en les éloignant des automatismes liés au numérique. Parfois, d’une semaine à l’autre certain-e-s ont réalisé une étape à l’ordinateur, racontent avec amusement les deux enseignant·es21.
Anette Lenz, Martine Anderfuhren et Rob van Leijsen interviennent dans un atelier dédié à l’élaboration d’un projet expérimental en troisième année (BA) et accompagnent également le développement de projets de Bachelor. Anette Lenz évoque une génération d’étudiant-e-s qui a grandi avec l’écran et peine parfois à s’en détacher, mais elle observe également un mouvement en faveur des techniques manuelles quand ils et elles se rendent compte que « l’analogique, ça peut être fantastique22 » ; une attitude qu’elle encourage, soulignant la plus-value du fait-main dans une ère où les logiciels de création et les intelligences artificielles opèrent un lissage esthétique. Élargissant le cadre, elle raconte que nombre de graphistes autour d’elle veulent « faire autrement » à l’heure où l’on peut fabriquer une image à partir d’un prompt, à commencer par Stefan Sagmeister qui s’est mis à la peinture, dans une démarche valorisant l’original et la pièce unique.
Rob van Leijsen observe également un renouveau des pratiques artisanales dans le design graphique, mais il note paradoxalement la difficulté de certain·es étudiant·es à prendre de la distance avec le numérique. En contrepoint, il évoque le projet expérimental de Matilde Ravano (diplômée en juin 2023), qui avait retranscrit son utilisation d’Instagram de manière entièrement analogique. Il souhaiterait que les étudiant·es s’engagent davantage dans des expérimentations manuelles, en intégrant des matériaux tels que le bois et le métal, et pas seulement dans les procédés d’impression. Il voit par ailleurs un fort potentiel dans le développement de pratiques hybrides, combinant techniques manuelles et processus assistés par ordinateur23.
De son côté, Martine Anderfuhren constate que beaucoup d’étudiant·es privilégient la technicité, parfois au détriment d’une véritable expérimentation : « trop souvent, ils et elles produisent seulement des variations à l’ordinateur en pensant faire de l’expérimentation ». Une dérive que pointait déjà le théoricien des médias Lev Manovich à la fin des années 2000 : « La création authentique a été remplacée par la sélection dans un menu »24. L’enseignante insiste sur l’importance de pousser les étudiant·es à expérimenter véritablement avant de recourir aux outils informatiques pour leur réalisation finale : « lorsqu’on conceptualise, on se forge des idées et des images idéales, mais dans la pratique on est aux prises avec toutes sortes de contraintes et de limitations ; l’expérimentation est plus riche lorsque nos mains sont habiles »25.
Comme Rob van Leijsen, elle évoque l’intérêt de pratiques hybrides qui permettent aux étudiant·es d’enrichir leurs processus créatifs en alternant de manière variée les étapes manuelles et numériques, favorisant des allers-retours entre ces deux mondes. Elle mentionne ainsi le projet de Bachelor de Louis Zahra (juin 2024), présenté sous la forme d’une installation mêlant divers éléments (projections, création d’objets, modélisation 3D, gravure sur plexiglas)26. Ce qu’elle retient dans une démarche d’hybridation, ce n’est pas tant le résultat final que le processus lui-même, générant un foisonnement d’expérimentations combinant techniques analogiques et numériques, et conduisant à la fabrication d’objets et à la création d’images 3D.
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La voie de l’hybridation
Il ne s’agit donc pas d’opposer les techniques analogiques à la création assistée par ordinateur, mais de saluer l’alliance des deux dans des pratiques hybrides. Cette tendance a pris de l’ampleur au début des années 2010 avec la démocratisation d’outils de fabrication numérique tels que les imprimantes 3D, qui ont permis un rapprochement entre le bricolage artisanal et le bidouillage informatique, offrant ainsi aux designers un nouveau terrain de jeu27.
Dans cette dynamique, certain·es inventent de nouveaux processus et conçoivent leurs propres outils pour répondre à des besoins spécifiques ou pour le plaisir d’explorer. C’est le cas du studio de design graphique Maximage, basé en Suisse et à Paris, dont la réputation s’est construite il y a une quinzaine d’année autour d’un détournement créatif des techniques d’impression. Ce collectif de graphistes a en effet placé l’expérimentation au cœur de son travail, mêlant des procédés analogiques et numériques pour réinventer les processus d’impression et créer un langage graphique qui est devenu sa marque de fabrique. On retrouve cette manière de hacker les outils à des fins créatives chez les graphistes vaudoises Alice Vodoz et Eilean Friis-Lund du studio Hélas, qui n’ont pas hésité à sortir des sentiers battus dans l’élaboration du projet More ancient more modern (2021) pour le festival lausannois Les Urbaines28. Pour concevoir l’identité visuelle de cet événement, elles ont détourné une machine CNC29 en y installant un embout permettant de dessiner au lieu de découper, explorant ainsi de nouvelles méthodologies.
Les démarches de ces studios illustrent ainsi la manière dont le numérique et l’analogique peuvent se connecter de manière inventive et elles résonnent avec les propos de Roger Gaillard, qui considère que le renouveau des pratiques artisanales dans le graphisme actuel repose d’abord sur le désir de créer ses propres outils pour s’émanciper de l’automatisation des intelligences artificielles et des effets de logiciels.
Au terme de cette réflexion sur le statut des pratiques artisanales dans le design graphique, à travers une sélection de projets issus du département de Communication visuelle de la HEAD, il apparaît que, contrairement à l’usage standard des logiciels qui assurent fluidité et efficacité dans les processus de création, le recours à des techniques analogiques ouvre un espace d’expérimentation particulièrement stimulant dans un monde de plus en plus dominé par la technologie ; cette dimension est encore plus présente dans un contexte de formation, qui favorise naturellement l’exploration. Entre les deux, la piste de l’hybridation, peut devenir un véritable moteur d’innovation, permettant d’éviter la routine créative tout en ouvrant la voie à de nouvelles esthétiques.
Notes
- Dans son ouvrage Ce que sait la main. La culture de l’artisanat (trad. Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, Albin Michel, 2010 [éd. originale : The Craftsman, New Haven/Londres, Yale University Press, 2008]), le sociologue et historien Richard Sennett donne de l’artisanat une définition qui dépasse le travail manuel spécialisé pour s’étendre à l’artiste, au programmateur informatique et à tout un chacun, dans un plaidoyer pour un lien corps-esprit résumé dans la formule « faire, c’est penser ».
- Le terme anglais craft(s) est parfois préféré à celui d’artisanat pour qualifier ces pratiques.
- Comme l’explique la chercheuse française Camille Bosqué : « Malgré la mondialisation, la culture du faire gagne du terrain et l’artisanat est revenu au goût du jour, même chez les designers actuels, qui n’hésitent pas à faire le choix de l’autoproduction à petite échelle. », Design pour un monde fini. Lexique à l’usage de celles et ceux qui veulent maintenir l’habitabilité du monde, Paris, éd. Premier Parallèle, 2024, p. 84.
- « L’image cliché commune que l’on peut avoir du design durable serait une esthétique “pauvre” et minimaliste, pas souvent maîtrisée mais acceptée puisque son aspect durable et organique le pardonne. Il y a peu d’exemples de projets graphiques qui me séduisent esthétiquement et qui revendiquent un processus durable. Bien que des alternatives voient le jour, je me questionne sur l’esthétisme minimaliste associé à l’éco-conception », Léa Rinn, Esthétique durable, mémoire de Bachelor, Département de Communication Visuelle, HEAD-Genève, mars 2024, p. 8.
- « Le kombucha est une boisson ancestrale issue de la fermentation d’un thé sucré grâce à la symbiose de bactéries et de levures », Léa Rinn, Bacterian Format, projet pratique de Bachelor, Département de Communication Visuelle, HEAD-Genève, juin 2024, p. 5. C’est grâce à Lucie Haute, chercheuse et enseignante à l’Université de Nîmes où elle a étudié avant de rejoindre la HEAD, que Léa Rinn a découvert la cellulose de Kombucha et décidé d’explorer son potentiel graphique dans le cadre de son projet de Bachelor à la HEAD.
- Alors que la recherche et l’usage de bio-matériaux se répand dans d’autres secteurs du design, c’est encore peu fréquent dans le domaine du design graphique.
- Dans son projet, Léa Rinn détaille les aspects collaboratifs, la générosité des membres d’une communauté qui partage recettes et astuces pour développer la culture du kombucha.
- Les Jeudis midi de l’affiche de la BGE, table ronde organisée à l’occasion de l’édition 2023 de la manifestation Affichage public, mise sur pied par les graphistes Cécile + Roger sur le thème du travail sous le titre WORK WORK WORK.
- Anthony Masure, « Des interfaces graphiques aux IA. Vers un design à sens unique ? », dans Cynthia Fleury et Antoine Fenoglio (dir.), Éthique et design. Pour un climat de soin, Paris, PUF, 2023, p. 241.
- Tim Ingold, Faire : anthropologie, archéologie, art et architecture, trad. Hervé Gosselin et Hicham-Stéphane Afeissa, Bellevaux, éd. Dehors, 2019.
- Tim Ingold, Digitization and Fingerwork, conférence donnée à la Cité du Design de Saint-Etienne, le 25 mars 2024 (ma traduction).
- Entretien avec Elsa Hoover, 2 juillet 2024.
- Cécile + Roger, Fred Fivaz, Dafi Kühne, Karl Nawrot, Thomas Perrodin, Maurane Zaugg.
- Fanny Alvarez, L’utilisation de techniques manuelles pour retrouver un équilibre en tant que graphiste, mémoire de Bachelor, Département de Communication Visuelle, HEAD-Genève, 2023, p. 27.
- Idem, p. 39.
- Cartel figurant dans l’exposition des projets de Bachelor en Communication Visuelle, HEAD-Genève, juin 2023. A noter que leur projet a remporté le Prix de la Fondation Bea pour jeunes artistes en 2023.
- Entretien avec Fanny Alvarez et Loraine Friedli, 28 août 2024.
- L’upcycling consiste à recycler des matériaux ayant déjà vécu pour leur donner une seconde vie en les transformant dans une création à valeur ajoutée. Cette revalorisation s’inscrit dans une démarche de durabilité.
- Entretien avec Fanny Alvarez et Loraine Friedli, 28 août 2024.
- Entretien avec Dimitri Broquard, 9 juillet 2024.
- Les étudiant·es passent par plusieurs étapes successives qui les conduisent d’un format A6 au format F4. Entretien avec Cécile Nanjoud et Roger Gaillard, 1er juillet 2024.
- Entretien avec Anette Lenz, 12 juin 2024.
- Entretien avec Rob van Leijsen, 28 août 2024.
- Lev Manovich, Le langage des nouveaux médias, trad. fr. Richard Crevier, Dijon, Les Presses du Réel, 2015 [2010], p. 248.
- Entretien avec Martine Anderfuhren, 25 juin 2024.
- Louis Zahra, Odyssey of Resilience: The Pollinisators, projet de Bachelor, Département de Communication Visuelle, HEAD-Genève, juin 2024.
- Camille Bosqué, op. cit.
- Le projet More ancient more modern a été nominé dans le cadre des Prix suisses de design 2023 décernés par l’Office fédéral de la culture).
- Machine à commande numérique par ordinateur.