ISSUE #15 – Net found footage

Une archive du monde à portée de mains

En 2019, le département cinéma lance un premier atelier autour des images trouvées sur internet et les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, etc)  sous l’impulsion de la réalisatrice et enseignante, Maryam Goormaghtigh, autour du thème « Les apocalypses ». Avec cet atelier consacré au montage, le département cinéma propose de réfléchir au statut des images, à la force du récit et de la voix off. En 2020, Caroline Poggi et Jonathan Vinel, artistes et réalisateur·rices, dont les films explorent la jeunesse contemporaine désabusée face au réel, et submergée d’images virtuelles, sont invité·es pour donner un nouvel atelier autour de la notion du « soin », avec la participation de l’artiste et musicienne Christelle Oyiri (Crystallmess). Iels reviennent en 2021 pour un atelier autour du « portrait » avec la participation du réalisateur Guillaume Lillo.

Plusieurs films réalisés au cours de ces ateliers ont été sélectionnés dans des festivals nationaux et internationaux tels que le Locarno Film Festival, les Int. Kurzfilmatge Winterhur, les Journées de Soleure, le GIFF, Festival Côté Court (FR), IndieLisboa (PT), ou encore au Festival du Nouveau Cinéma à Montréal (CA).

Ce bref dossier est introduit par un texte du cinéaste, critique et intervenant au Département cinéma de la HEAD Jean-Sébastien Chauvin sur diverses modalités de mise en récit à partir d’images trouvées sur internet. Trois films issus des ateliers 2021 et 2022 sont présentés. Enfin, un entretien avec Louis Henderson, aussi intervenant à la HEAD, revient sur l’usage par le cinéaste anglais d’images trouvées dans sa pratique décoloniale.

Photo de couverture : capture d’écran du film All that Solid, Louis Henderson, 2014

Condensation de l’immatériel

Les 1001 images d’un grand cerveau

Trois films des ateliers de net found footage