Les vieux, les vieilles, l’art et l’institution

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À partir d’un épisode personnel douloureux, qui vit son grand-père mourir seul dans un Ehpad en plein confinement, Camille Sevez interroge dans ce mémoire notre rapport à la vieillesse. Celle-ci s’allonge toujours davantage, mais les « vieux et les vieilles » ne sont pas pour autant considéré·es autrement que comme des personnes malades, en attente de la mort. On les parque donc, dans ces « non-lieux », où même la nourriture ne ressemble plus à ce qu’elle est. Camille Sevez développe plusieurs pistes d’ateliers créatifs dédiés à cette tranche invisibilisée de la société, qu’elle présente comme des modes d’emploi illustrés. Un épisode de travail en Ehpad l’engage à questionner – avec humour et profondeur – sa pertinence même, le home rendant manifestement toute initiative de création collective stérile. Le territoire des possibles se déplace au final, dans un village, où le lien social est plus facile à nourrir par les moyens de l’art.

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